L'exposition Minimalisme commence demain à 18h!

Le MUR espace de création
5 mai 2023
2 min de lecture

JEAN-CLAUDE BÉDARD RAYMOND HAINS CLAIRE-JEANNE JÉZÉQUEL JEAN LE GLOANNEC VERA MOLNÁR VIRGINIE PROKOPOWICZ

LE MINIMALISME EN ART

Est ce le minimum ? Si le terme commun désigne le presque rien, on peut considérer pour tout un chacun qu’au point de vue visuel on s’y approche. Mais il est dit, aussi, que presque rien c’est déjà quelque chose. Donc c’est déjà un objet, une action, un concept, une mise en regard, une interrogation de l’élémentaire... Dès lors ce n’est pas, malgré l’apparence, si anodin ou négligeable qu’il n’y paraît. « Less is more » d’après Ludwig Mies van der Rohe, architecte américain d’origine allemande. L’aspect banal s’étoffe en conséquence d’une pluralité de signifiants qui le rendent digne de questionnements sur ses multiples facettes d’appréhension de ses possibles, voire de son potentiel d’attraction. L’histoire de l’art nous est présentée en général d’une façon chronologique, d’où jalonnée de repères sémantiques : .... Impressionisme, Symbolisme, Constructivisme, Dadaisme, Surréalisme, Expressionnisme, Lettrisme, Modernisme, Abstraction lyrique, Nouveaux réalisme, Pop Art, Art cinétique, Minimalisme, art conceptuel, Arte povera, Land art.... (bien entendu, cette liste ne représente pas une chronologie exacte des modes d’expressions artistiques, elle se veut qu’une imagerie de ces définitions qui structurent ce champ sémantique). Le minimalisme en art plastique contemporain commence son essor au début des années 1960. Ses principes constitutifs sont principalement l’abstraction la plus simple (lignes géométriques), les couleurs naturelles, les matériaux bruts ou peints, les objets aux formes schématiques, les mises en répétitions, qui en toutes situations donnent à entrevoir la richesse plastique des configurations spatiales, la puissance des juxtapositions d’aplats de couleurs... Patrick ALTON