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En cours// Annick Dragoni//A bas bruit

Jusqu'au 19 février 2023// espace de création du Mur

À BAS BRUIT

Œuvres inédites

« Le bruit que fait entendre l’Hélix s’entend le plus souvent la

nuit. Quelque part entre les cathédrales du silence et la cité

radieuse du Corbusier, les morts et les étoiles subsistent ».

«Je cherche à faire de chaque image, une question. La première qu’est-ce que nous avons sous les yeux ? La seconde où sommes-nous ? »

Conçue comme un parcours, « A bas bruit » met en dialogue une installation vidéo, « Les intervalles analogues », des photographies,« En sommeil » et une série de sculptures, «Lobes». Comme une note d’humour, des lignes horizontales d’oreilles, imprimées en 3D nous invitent à entrer dans l’exposition.

Annick Dragoni raconte.

Dans une ambiance sonore sourde aux tonalités de la nuit,

bleu, noir, gris et même blanc, les protagonistes émettent

sons et paroles. Un escargot, par transparence évolue sur un tapis de fleurs, le film sous-titré raconte l’histoire de son chant spécial. Dans un deuxième temps, en suivant l’artiste et sa caméra,

nous déambulons dans une architecture qui semble être un cimetière. C’est alors qu’une histoire se révèle au cours d’une conversation téléphonique. Une femme fut confrontée à un choix, lequel? Pourquoi un tel acte ?

Puis, nous quittons la terre, totalement immergés dans un monde intersidéral : Un monolithe-réplique de la cité Radieuse de Le Corbusier, un escargot. En apesanteur, et de l’intérieur, nous pénétrons un univers intergalactique, sans limites sans cloison. Les étoiles ne sont-elles pas, la dernière étape de vie de Pharaon, qui,

mort, en Egypte ancienne se transforme en étoile ?

Analogies d’habitats, animal, humain, vivant, non-vivant, une boucle, un univers interdépendant qui se régénère.

Le travail d’Annick Dragoni oscille souvent entre des opposés, visible-non-visible, silence-bruit, passé-présent, réel-fictionnel, s’agit-il vraiment ici d’oppositions ou est-il question de liens entre vie et mort ?

Annick Dragoni interroge cet interstice infime entre vie, mort et «éternisations» non palpables.


Andrée Grammatico pour Le Mur espace de création

Commissariat d’exposition: Virginie Prokopowicz




Dossier de presse_Annick Dragoni
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